Ce matin, des tracts étaient présents dans les trains pour expliquer aux usagers pourquoi la CGT appelle à la grève à partir de mardi soir.
Le sujet, cette fois-ci..., est la réforme du ferroviaire.
Sujet complexe sur lequel personne ne sait vraiment où on va car en France il faut toujours avoir son propre modèle et surtout ne pas s'inspirer de ce qui est fait ailleurs. Une chose est sûre, il faut évoluer car on ne peut pas gérer le ferroviaire comme dans les années 50. On ne peut pas rester non plus dans l'état actuel car on constate au quotidien que ça ne va pas.
Mais dans un pays démocratique, une réforme est préparée par le gouvernement, elle est ensuite discutée dans les assemblées avant d'être votée et appliquée. N'est-ce pas comme cela que ça doit se faire? Les syndicats ont bien sûr leur point de vue à donner, mais doivent-ils l'imposer? Non.
Alors, faut-il faire grève pour imposer (et non pas donner) son avis aux députés qui doivent voter une loi sur le ferroviaire? Pour moi, non. La grève dans le cas d'un monopole public est un moyen de pression pour imposer son point de vue, est-ce démocratique?
Par contre, manifester, oui, c'est un moyen de donner son avis. Mais la CGT (tout comme Sud) ne se situent que dans un rapport de force et considèrent qu'un employé pour montrer son opposition ne peut que faire grève. De nos jours, n'y-a-t-il vraiment pas d'autres moyens pour donner son point de vue?
En tout cas, la grève, c'est une fausse bonne solution!