mardi 23 janvier 2007

A coller sur la porte du frigo...

Lundi 22 janvier.
Paris Saint-Lazare, train 13115 de 18h50, voie 23.

Encore un morceau d'anthologie de la part de nos amis de la SNCF : aujourd'hui nous avons eu la palme de l'absence de communication devant les 3 trains en direction de Rouen et du Havre, le 18h45, le 18h50 et le 19h30, tous bloqués sur les quais glacials de notre résidence secondaire adorée, la gare Saint-Lazare.

Arrivé très confiant de la Défense, je vois notre train Corail Bleu à 2 niveaux 13115, voie 23, comme d'habitude à coté de son grand frêre, le train du Havre de 18h45, voie 24. Je retrouve nos camarades de Vernon et de Gaillon dans notre voiture fétiche, ainsi que mon cousin rouennais qui a la gentillesse de voyager en ma compagnie (je lui avais bien dit pourtant que je porte la poisse). Je jete régulièrement un oeil sur le train du Havre voisin, et je constate une forte agitation, des voyageurs qui tentent visiblement de trouver une place. Encore une voiture supprimée ? Nous commençons à nous inquiéter très sérieusement en voyant le retard s'accumuler : 18h45, 18h50, rien.... Bien sûr, le train du Havre étant prioritaire à notre omnibus, je nous vois mal partis ce soir.

Effectivement. Aucunes communications de la part du conducteur et de la gare, du moins pas avant 20 bonnes minutes. On nous annonce une perturbation sur la ligne causant un retard d'une durée indéterminée. Pas plus, pas mieux. Certaines personnes interpellent les controleurs qui rasent les voitures. Ils ne sont pas fiers. Nous apprenons de source "officieuse" qu'un problème électrique est survenu dans le tunnel du Vénable, après Gaillon. Bigre, nous sommes mal barrés. Et pendant ce temps là, les retards s'accumulent : près de 40 minutes de retard. L'express du Havre de 19h30 n'est même pas à quai. Nous sommes 3 trains bloqués sur Saint-Lazare ! Près de 2500 personnes...

Fatigué de cette absence de communication, je téléphone à un copain du bureau qui prend le direct de 18h05 pour Rouen. Il est 19h30 et il est bloqué à Gaillon. Ils en ont plein le dos également. J'entends au même moment par téléphone portable interposé la voix du conducteur du 18h05 annonçant le départ imminent de son train suite au rétablissement électrique du tunnel.

Tous se débloque très rapidement alors, il est 19h35. Les 3 trains partent dans l'ordre avec 5 minutes d'intervalle. Arrivée à Vernon à 20h20. 1h30 de "voyage". Pas mal. Du coup mon cousin est resté à vernon avec moi pour passer la nuit, fatigué de se retrouver à Rouen aussi tard.

Nous avons 40 minutes de retard à coller sur la porte du frigo. Je n'ai même pas eu le temps ni vraiment l'envie de récupérer le bon de retard. J'en ai déjà deux qui attendent la fin du mois de janvier. Joli score ce soir.

Et on nous promet 25€ de compensation !? Pffff....
Allez, nous sommes nous aussi 10 000 héros ordinaires, des voyageurs et travailleurs qui subissent les retards et qui ne peuvent plus prévoir des réunions ou des activités sportives le soir, et plus généralement une vie familiale. Il va falloir vraiment réagir afin que la SNCF comprenne que la situation ne peut plus durer.

La situation est explosive.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Good words.