lundi 3 juin 2013

Lundi 3 juin: trafic perturbé sur PSL

Voilà ce qu'indique SNCF direct:
Le trafic est perturbé pour les INTERCITÉS et les TER au départ et à l'arrivée de la gare de Paris St-Lazare depuis 10h20 en raison de l'agression d'un agent SNCF à bord d'un INTERCITÉS à hauteur de Mantes-la-Jolie.
 Pas d'autre information pour le moment, espérons que le trafic ne soit pas trop perturbé ce soir...
A16h30, le tableau des départs de PSL présente tous les trains habituels et la SNCF annonce un trafic légèrement perturbé. Ouf!

5 commentaires:

Didier de VTV a dit…

Je ne comprends pas ces débrayages de contrôleurs qui manifestent ainsi leur solidarité vis-à-vis de leurs collègues agressés par un arrêt de travail ce qui pénalise les voyageurs qui ne sont pas responsables de cette situation. De même je doute que la SNCF puisse être considérée comme responsable des mauvais agissements de certains voyageurs.
J'aimerais un jour voir le personnel roulant de la SNCF manifester ainsi sa solidarité envers les voyageurs agressés.

Franck a dit…

Entièrement d'accord avec vous Didier.

Attention, demain le train de 6H28 ne circule pas. Le train n° 13100 marquera des arrêts supplémentaires à Bonnières, Rosny, et Mantes la Jolie.

Franck du Comité

arnaud a dit…

bonjour
c'est ce qu'on appele le droit de retrait.
c'est un événement rare et grave, l'agent (innocent) a été tapé au visage par un groupe d'individu lache, on ne peut pas rester insensible et caché l'affaire...
le but étant d'espérer plus de personnel et de sécurité pour tous sur le terrain...
dans le cas d'un voyageur agressé, c'est du ressort juridique (dépot de plainte). ils nous est impossible et interdit dans ce cas d'exercer ce droit.

Didier de VTV a dit…

Le droit de retrait est réglémenté par le code du travail.Il permet à un salarié de quitter son poste de travail lorsque son intégrité physique est menacée de manière concrète sans qu'il puisse alors encourir de sanctions financières ou disciplinaires.
Le droit de retrait ne peut s'appliquer qu'aux salariés concernés par le danger.
Les contrôleurs qui ont arrêté de travailler ne l'ont pas fait pour éviter un danger qui les concernait personnellement puisqu'ils n'étaient pas en face du délinquant mis en cause, mais en vertu d'une certaine conception de la solidarité.C'est un abus du droit de retrait.

Anonyme a dit…

Bonjour. Malheureusement ce qui s'est produit hier n'est pas un cas isolé. Le fait qu'il ne soient pas en face du déliquant en cause ne veut pas dire qu'ils ne vivent pas ce genre de situation au quotidien. L'insecurité dans les trains se manifeste chaque jour